
Lorsque Daniel Aulagnier apparaît sur la scène artistique, dans les années 70, à l’époque des performances, ses « tragi-technies » et autres « hard » système le conduisent à invertir son propre corps dans des processus et des dispositifs paratechnologiques. Par la suite, le corps n’a pas disparu, mais il s’est intégré métaphoriquement – il s’est extériorisé – à un corpus machinique et dans le jeu des tensions et des forces qui s’y exercent.
N.H.
De l’intention à la formulation :
c’est parce que mon intérêt pour les signes antagonistes est toujours nourri d’une multitude d’exploitations physiques et d’approches métaphoriques que j’évolue régulièrement entre le monde de la technique et celui de l’art, que j’ai recours à différents formes d’expression graphiques. Ces divers modes de représentation offrent la possibilité de découvrir des systèmes de confrontation tout en maintenant un climat d’expérimentation.
Mes dessins ne sont donc pas uniquement esquisses ou projets mais possèdent leur identité propre. Bien que faisant partie intégrante de la scénographie dualiste, ils n’en demeurent pas moins des « récits parallèles », des révélateurs indépendants de combats de formes o% dominent les lignes d’action, de force ou d’attaque venue de cet ailleurs énergétique qu’est le blanc du papier et sur l’espace duquel s’élaborent, se construisent des figures emblématiques adaptable à certains événements ou situations.
D.A.