Frédérique Barraja


« Avec le recul , je me rends compte que mon travail a toujours été axé autour de la femme ».Frédérique Barraja, travaille autour de l’intime, sans jamais être impudique, elle essaie de briser les tabous. Libérer la parole grâce à ses photos drôles et touchantes. 

Diplômée de l’Art School en Californie en 1990, Frédérique Barraja fait ses premiers pas de photographe dans l’industrie du disque. Puis sa rencontre avec Luc Besson la fait basculer dans le cinéma. Elle photographie les coulisses d’une trentaine de films, travaille dix ans avec Claude Miller, mais aussi avec Walter Salles, Gus Van Sant, Olivier Assayas, Cuaron, Wes Craven, Luc Besson, Hervé Mimran, Bruno Solo…Elle publie deux livres sur les tournages de films, et plusieurs expositions.

Durant sept ans Frédérique Barraja collabore avec les magazines de cinéma Studio et Première. Elle réalise aussi des portraits d’écrivains, de chanteurs, d’acteurs pour la presse, comme cette fameuse série:  « Les stars et leurs enfants » (une exposition au Bon Marche et  12 pages dans Paris Match). 

 Toujours en argentique, avec de la lumière naturelle, elle sait capter l’instant présent, l’émotion.

Je me suis toujours exprimée par l’image. « Enfant je m’enfermais dans ma chambre noire pour avoir la paix ». »Au début photographier les femmes c’était de la pure esthétique, instinctif, j’aimais la forme féminine, les courbes, le grain de la peau que j’essayais de mettre en valeur avec l’argentique, j’aime la matière. »Frédérique Barraja n’a pas décidée d’être féministe, « ça c’est imposée à moi car je suis une femme et j’ai horreur de l’injustice. »C’est devenu presque une obsession, libérer la femmes de ses tabous, de ses complexes. Je suis partie autour du monde photographier les femmes: des africaines du sud séropositives dans les townships, les mères isolées et les orphelinats à Mexico, j’ai suivi Francine Leca, qui opère à cœur ouvert des enfants…Je trouve les femmes courageuses et touchantes, avec leurs maladresses, leurs défauts, mais toujours avec élégance. Souvent pas libre, trop tournées vers leurs partenaires, leurs enfants, elles s’oublient parfois. D’où la naissance de mon projet « Les Branleuses! », se reconnecter à soi-même, se toucher, identifier ses désirs, ses fantasmes, son plaisir. »

En 2017 elle travaille sur la série « Fuck you Kris ». Une réflexion sur la place de la femme, et du désir qu’elle inspire aux hommes, après 45 ans!

voir Fuck you Kiss

Les Branleuses

Publié par galeriemargueritemilin

Galerie d 'art contemporain- 11 rue Charles François Dupuis 75003 Paris

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