
Artiste plasticienne, Nicole Tran Ba Vang s’est d’abord fait connaître avec des images paradoxales dans lesquelles elle déshabille ses modèles en les habillant d’une seconde peau, les parant d’étranges « habits de nudité » interrogeant ainsi le culte de l’apparence et ce qu’il dévoile de nos préoccupations identitaires.
S’inspirant des stéréotypes et des préjugés des médias de masse, elle détourne et met en abîme les codes culturels et esthétiques des médias de masse, nous invitant à explorer les fantasmes consuméristes d’une société de l’image et à questionner les représentations de la culture populaire et son influence sur nos goûts, nos valeurs, nos corps et nos esprits. Quelle est notre marge de manœuvre esthétique? Quelle est notre degré d’aliénation face aux modèles qui s’imposent à travers les médias?
A travers son film (re)member; court métrage de science fiction inspiré d’une nouvelle de Donna Haraway. et sa série de photographie, Nicole Tran Ba Vang s’intéresse aujourd’hui à la déconstruction du genre, au processus de désidentification de soi et la possibilité de se vivre multiple.
Pour ce projet elle travail et met en scène Sorour Darabi, un.e jeun.e chorégraphe iranien.ne, non binaire.