
Stand G2
Née à Bordeaux, en 1982.
Sarah Trouche nous présente des oeuvres réalisées suite à ses voyages dans des territoires aux climats extrêmes, l’archipel de Svalbard en Arctique et la cité lacustre de Ganvié au Benin. L’artiste a pris le temps de récolter des histoires et d’appréhender leurs particularités géographiques. Elle y a réalisé des performances et a porté un regard sensible sans a priori. ….Sarah Trouche écoute les personnes, les lieux et s’ouvre à l’inconnu avec empathie. Avec son corps, l’artiste tente de dire ce qu’elle observe et ce qu’elle entend, lors de moments conviviaux avec des habitants. Elle est messagère de problématiques qu’elle relève et nous ouvre vers un monde riche en différences. Elle nous livre des indices de ses expériences durant lesquelles elle se connecte au Vivant. Chaque matière que l’artiste travaille témoigne de sa tentative de s’ancrer au lieu, tout en partant avec des récits en mémoire. Ses performances, sculptures et photographies nous amènent à nous relier à la terre et à contempler les astres qui rayonnent. Ses oeuvres racontent la possibilité de vivre en harmonie avec le Vivant, d’être ensemble avec nos différences. Nous sommes ainsi incités à nous refléter, à nous interroger sur ce que nous laissons en passant et en posant nos pieds lors de nos déplacements. ….Les interventions de Sarah Trouche se nourrissent les unes les autres, se relient ensemble et nous convient à nous décentrer pour envisager des relations horizontales entre des lieux éloignés. Extraits du texte de Pauline Lisowski
Avec la conscience implacable qu’elle ne peut poursuivre le chemin des vivants, elle prend la décision de le quitter

Série: Arctic Action, Salvabard Date: 2021 Ed : 1/5 +2EA
Matériaux: Tirage couleur papier Lamda RC satiné, cadre 1 mm Alu Blanc
Dimensions: 100 x 130 cm
Exhibition history: 2020, RURART Prix: 5 500€ +1000 € par numéro d’édition
Les photographies de Sarah Trouche prises à Svalbard montrent des gestes de connexion avec le Vivant, que l’artiste valorise en le portant au premier plan. Sarah Trouche apparaît dans un état de grande vulnérabilité, acceptant sa fragilité face à cette nature inhospitalière. Elle maintient une algue gelée contre son corps, symbole d’un unique végétal trouvé sur place. Ces éléments du Vivant, portés comme des étendards, témoignent de l’urgence de se positionner avec une biodiversité de plus en plus rare.
ARCTIC ACTION, La cascade,Svalbard

Série: Arctic Action, Svalbard Date: 2021 Ed : 1/5 +2EA
Matériaux: Tirage couleur papier Lamda RC satiné, cadre 1 mm Alu Blanc
Dimensions: 101 x 135 cm
Exhibition history: 2020, RURART Prix: 6 500€ +1000 € par numéro d’édition
Avec son grand miroir, Sarah Trouche capte la lumière du Soleil. Cet astre représente le pouvoir et permet l’apparition de la Vie sur Terre. L’artiste garde en mémoire la lumière et la chaleur du Soleil, source d’énergie. À Svalbard, sur un sol gelé à moins 25 degrés Celsius, à l’aube de la nuit polaire, elle cherche le soleil fugace dont l’apparition est très courte en hiver. En pleine obscurité et à des températures extrêmes, nue, elle tente d’attraper le peu de lumière qui apparaît sur ce territoire hostile à l’Homme. Comme acte de fraternité, l’artiste enlace un Homme.
ARCTIC ACTION, reflection, Svalbard

Série: Arctic Action, Svalbard Date: 2021 Ed : 1/5 +2EA
Matériaux: Tirage couleur papier Lamda RC satiné, cadre 1 mm Alu Blanc
Dimensions: 83 x 143 cm
Exhibition history: 2020, RURART
Prix: 6 500€ +1000 € par numéro d’édition
Avec son grand miroir, Sarah Trouche capte la lumière du Soleil. Cet astre représente le pouvoir et permet l’apparition de la Vie sur Terre. L’artiste garde en mémoire la lumière et la chaleur du Soleil, source d’énergie. À Svalbard, sur un sol gelé à moins 25 degrés Celsius, à l’aube de la nuit polaire, elle cherche le soleil fugace dont l’apparition est très courte en hiver. En pleine obscurité et à des températures extrêmes, nue, elle tente d’attraper le peu de lumière qui apparaît sur ce territoire hostile à l’Homme.
Sarah Trouche nous invite ainsi à nous rassembler autour du Soleil, à prendre conscience de sa puissance pour ainsi préserver le Vivant.
ARCTIC ACTION, Hurle car celui qui se meurt se tait, Svalbar

Série: Arctic Action, Svalbard Date: 2021 Ed : 1/5 +2EA
Matériaux: Tirage couleur papier Lamda RC satiné, cadre 1 mm Alu Blanc
Dimensions: 83 x 143 cm Prix: 4 500€ +1000 € par numéro d’édition
Dans la performance que Sarah Trouche réalise à Svalbard, l’artiste, nue, lutte avec la rudesse d’un milieu dans lequel elle ne fait que passer. Elle tente de créer le mouvement de la Lune, son orbite lunaire. Cette ellipse constitue l’empreinte de l’impossibilité d’agir face aux transformations si rapides du paysage. Elle symbolise l’accélération d’un changement dont on ne peut qu’être témoin.
VENUS VÉGÉTAL, Transformation d’un corps féminin en corps végétal – Benin
Série: Transformation d’un corps féminin en corps végétal, 10 sculptures unique Date: 2021 Exhibition history: 2020, RURART
Matériaux: Sculpture en bois d’ébène Prix: 6 500€
Série dix sculptures autoportraits de l’artiste en bois d’ébène.
En prenant le temps de les observer de près, apparaît la transformation d’un corps féminin en corps végétal. Ses statuettes rappellent les Vénus paléolithiques, les origines de la représentation féminine dans l’histoire de l’Art et rendent visible un retour une végétation avec laquelle nous sommes invités à reprendre contact. Ces sculptures, tournées vers la Lune, ainsi irradiées suggèrent une métamorphose, un corps qui est travers , envahi par la Nature.
Par ses actions, ses gestes et ses sculptures, Sarah Trouche nous invite prendre le temps de comprendre la force des éléments de la Nature, en n’ tant plus au centre mais plutôt en connexion avec les Vivants.
Geste d’écriture, un trait, calendrier lunaire Fezan.
Série: Calendrier lunaire Fezan , Benin 9 sculptures unique Date: 2021 Dimensions: 25x 25x 10 cm Exhibition history: 2020, RURART Matériaux: Sculpture en bois d’ébène Prix: 2 500€
Série de neuf sculptures en bois d’ébène, matière précieuse, rare et originaire d’Afrique, font écho aux neuf jours du calendrier lunaire Fezan. Elles expriment un geste d’écriture d’un seul trait, une phrase, des hiéroglyphes et nous incitent à nous interroger sur les étapes de la vie qui nous façonnent. Chaque jour pourrait être signe de bonne ou de mauvaise nouvelle. Cette première rencontre avec ces formes sculptées, nous mène vers une série de miroirs-lune, nous invitant à nous refléter afin d’être avec soi-même pendant un moment. Cette introspection nous engage ensuite à être en action et à prendre des décisions face à ce que nous observons, en prenant le temps de faire des pas de côté ainsi qu’en allant à la rencontre de l’Autre.
ARAL REVIVAL, Kazakhstan

Série: ARAL REVIVAL, Kazakhstan Date: 2013 Ed : 1/5 +2EA
Matériaux: Tirage couleur papier Lamda RC satiné, cadre 1 mm Alu Blanc
Dimensions: 83 x 143 cm
Prix: 5 500€ +1000 € par numéro d’édition
En 1918 l’assèchement de la mer d’Aral est planifiée par les autorités bolchéviques afin d’engager un programme intensif de culture du coton au Kazakhstan et en Ouzbékistan.Les fleuves Amou Daria et Syr-Daria qui alimentent la mer sont détournés et provoquent en moins d’un siècle un assèchement de près de 80% de la mer provoquant la disparition des 28 espèces endémique dela mer d’Aral. Le Kazakhstan souhaite aujourd’hui mettre en place un projet écologique visant à remplir la mer desséchée. Le premier volet du projet Aral Revival a été réalisé en 2013 à Aralsk, ville anciennement cotière et aujourd’hui isolée au milieu des steppes Kazakh.La ville a vu son économie et sa démographie s‘effondrer à mesure que disparaissait la mer. Les objectifs étaient d’aller à la rencontre des habitants restés sur place afin de recueillir leur témoignages et d’engager une question/conversation sur l’hypothétique remontée des eaux par la réalisation de deux performances dans un des nombreux cimetières aux bateaux d’Aralsk.
Aral Revival se déroule sur le pont d’ une des nombreuses épaves rouillées qui jonchent les steppes en lieu et place de l’ancienne mer. Sarah Trouche, nue et peinte intégralement en bleu porte deux drapeaux attachés à chacun de ses bras.Ces drapeaux dont les couleurs reprennent celles du drapeau Kazakh (bleu et jaune) sont détournés pour l’occasion en drapeaux de communication de la marine internationale utilisés pour communiquer par sémaphore.
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